Acquisition d’entreprise : quelles sont les précautions à prendre ?

Acquérir une entreprise n’est pas moins risqué que de la créer. C’est une opération qui peut vous revenir très chère, peu rentable ou avec des passifs cachés. De la même manière, une acquisition d’entreprise réussie respectant le juste prix et le bon moment, peut vous faire entrer définitivement dans le cercle des hommes les plus riches du monde. Mais cela suppose la prise de certaines précautions qui seront l’essentielles du menu de cet article.

Etre bien entourer

L’acquisition de société obéit à certaines conditions du point de vue juridique et économique. Il est dont fondamental d’examiner scrupuleusement les clauses détail après détail avant une quelconque signature de l’acte de vente. Par conséquent, il faut que l’acquéreur s’entoure des spécialistes tels que les juristes et notaires doués en droit des affaires, les experts comptables pour sonder la gestion financière de l’entreprise à acquérir et les banquiers pour le montage du dossier financier.

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Evaluer l’entreprise à son juste prix

L’un du top 5 des hommes d’affaire milliardaires du monde a affirmé qu’une acquisition rentable d’entreprise dépend du moment et du prix auquel vous avez acheté la société. Autrement dit, il faut acheter une entreprise au juste moment et à juste prix pour se garantir toutes les chances de rentabiliser l’opération. Cela implique qu’il faut rester attentif aux chiffres d’affaires de la société, l’ancienneté de ses matériels, l’importance du stock… Vous pouvez également confronter le prix proposé par le vendeur aux barèmes d’évaluation du travail. C’est important pour éviter de racheter une entreprise très coûteuse.

Décortiquer ou analyser les comptes

Une meilleure stratégie d’acquisition d’entreprise impose également qu’il faut se prémunir des passifs cachés de la société et exiger une clause de non-concurrence. Mais, éplucher les comptes de l’exploitation est aussi un paramètre qui fait partie intégrante des précautions à prendre pour réussir une reprise d’entreprise. Cette opération doit partir des trois (3) voire les cinq (5) derniers bilans pour aboutir aux comptes de résultat. Il est utile de s’assurer que les documents ne sont pas falsifiés et qu’ils sont en conformité avec la réalité. L’opération implique aussi l’appréciation de l’évolution des chiffres d’affaires aux fins de savoir s’ils ont connu une hausse ou une baisse lors des derniers exercices. Cela a pour avantage de savoir si un investissement à court, moyen et long terme est nécessaire pour redresser la société ou s’il convient d’augmenter le personnel.

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Analyser les contrats de la translation

Généralement, les actes juridiques imprécis sont sources de la plupart des litiges. C’est pourquoi, au cours de la signature d’acte de vente, il est indispensable de vérifier surtout :

  • les règles d’urbanisme ;
  • les inscriptions du fonds car le vendeur peut avoir des dettes. Dans ce cas, les garanties des créanciers du vendeur de l’entreprise (nantissement ou hypothèque, en particulier) doivent être inclues dans l’acte ;
  • les conditions du bail qui peut imposer l’accord du propriétaire des murs.

Vérifier les mentions légales

Il s’agit de certaines informations qui sont obligatoires lors de la vente. Elles regroupent :

  • le nom du vendeur précédent et le prix payé (sauf en cas de création) ;
  • l’état des droits et des garanties qui grèvent le fonds ;
  • le chiffre d’affaires et les profits des trois dernières années ;
  • les spécificités du bail et les coordonnées du bailleur.

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