Trois infirmiers victimes d’une agression aux urgences d’Arles
Un homme s’en est pris aux abords de 2 heures du matin à trois urgentistes. Ces derniers ont été malmenés physiquement et moralement. Le mis en cause a attaqué les blouses blanches parce qu’il n’en pouvait plus d’attendre l’arrivée de son tour.
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L’homme souffrait d’une douleur à l’oreille
Le coupable de l’agression a violemment réagi à l’encontre des infirmiers simplement parce qu’il a attendu trop longtemps à une heure tardive. C’est quand il faisait deux heures du matin qu’il a laissé éclater sa fureur. Il s’en est pris aux infirmiers qui étaient en service des urgences. Des insultes sont sorties de sa bouche, ainsi que des menaces à l’encontre des infirmiers.
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Comme si les insultes ne suffisaient pas, il a donné un coup de poing à une infirmière, et a bousculé les deux autres qui étaient un homme et une femme contre le mur. Jusqu’à maintenant, les infirmières n’ont pas pu reprendre leur travail, car l’une souffrant des violences du monsieur, et l’autre ayant eu une ITT de 3 jours.
Le coupable a demandé un délai pour préparer sa défense
Le coupable des violences a été mis sous liberté conditionnelle. Portant sur lui un bracelet électronique, il a pris la fuite un bon nombre de jours avant d’être interpellé. C’est au tribunal de Tarascon qu’il a comparu, dans une audience dite de comparution immédiate. C’est pour préparer sa défense que l’homme a demandé un délai pour la préparation de sa défense.
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Il a cependant donné sa version pour justifier le motif de son acte. Il a rappelé sa blessure à l’oreille qui a été causée par un homme qui était venu chez lui avec un casque, et qui lui a tiré dessus. Étant dans un état post-traumatique, il dit s’être rendu à l’hôpital où il n’a bénéficié d’aucun soin.
Il prétend même avoir été jeté dehors. Le mis en cause précise que même cette attitude des infirmiers pouvait justifier son acte.
Les urgentistes réclament la présence d’un agent de sécurité
Les urgentistes ont tenu à préciser qu’ils n’étaient pas à l’abri de violences physiques et verbales. C’est pour cela qu’ils réclament la présence d’un agent dépêché par une Agence de sécurité. Ce dernier pourra assurer la sécurité aux urgences 24h/24.
Un seul agent est disponible dans tout l’hôpital, et c’est lui qui se charge de patrouiller dans tout l’établissement jusqu’à 2h du matin. Une autre infirmière appuie en proposant la présence d’un agent de sécurité et d’un chien pour sécuriser les lieux.